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  • Le DNS, c'est quoi ?

    Le DNS, c'est quoi ?

    Nous naviguons sur internet en utilisant en permanence les "serveurs de nom de domaine" qui, comme leur nom l'indique, permettent de mettre en correspondance les adresses IP des ordinateurs et le nom de domaine qui s'y rapporte.

    Les DNS sont les aiguilleurs du réseaux internet...

     

    Un DNS (Domain Name System en anglais) est simplement un serveur avec un logiciel
    et une base de donnée qui remplace automatiquement l'adresse du domaine au format alphanumérique
    comme www.votredomaine.com par l'adresse IP numérique.

    Par exemple, via quelques lignes de PHP (les variables d'environnement) :

    > L'adresse I.P. de votre machine : 100.28.231.85

    > L'adresse I.P. du serveur hébergeant ce site : 82.165.81.79


    Internet et les noms de domaine

    Derrière cette acronyme évoquant une déesse grèque, le DNS est au cœur même de la révolution internet. Chacun sait que tout ordinateur qui se connecte au réseau internet est identifié sur ce réseau par une adresse IP individuelle et qui correspond à son identité, sa carte d'identité. Le problème soulevé par cette manière de s'identifier est résolu par le mise en place du DNS - Domain Name System (ou système de noms de domaine) : les utilisateurs ne veulent pas travailler avec des adresses numériques du genre 194.153.205.26 mais avec un nom de domaine ou des adresses plus explicites du type "www.webmaster-bretagne.info" (appelées adresses FQDN, ou plus généralement npm de domaine, sémantiquement plus compréhensible et manipulable par les internaute).

    Ainsi, il est possible d'associer des noms en langage courant ou sémantiques aux adresses numériques grâce à un système appelé DNS (Domain Name System) : webmaster-bretagne.info, vivamexico.info, www.seanapps.app, www.copyroom.fr, www.espacearistide.fr, www.racines-paysage.com...

    On appelle résolution de noms de domaines (ou résolution d'adresses) la corrélation entre les adresses IP et le nom de domaine associé qui permet une meilleur accessibilité au contenu du web via des noms de domaines explicites et facilement mémorisables pour les utilisateurs.


    Alors, en 2 mots, C'EST QUOI ?

    En gros, et par comparaison, quand vous téléphonez à quelqu'un, vous devez composer son numéro de téléphone

    Comme il est difficile de les retenir par cœur, on a créé les annuaires qui sont des bases de données recensant tous les numéros de téléphone disponible et donc de trouver une personne ou une société et donc d'y trouver son numéro de téléphone.

    nom ---> numéro de téléphone

    C'est sensiblement la même chose sur Internet mais ce ne sont plus des numéros de téléphone mais des numéros de serveurs web hébergeant physique les fichiers de votre site internet : pour qu'un ordinateur puisse se "raccorder" à un autre ordinateur, il doit connaître son adresse IP (exemple: 216.17.122.124).

    On le voit, ce n'est pas facile à retenir...

    Alors, on a inventé une sorte d'annuaire mettant en correspondance une machine et son adresse : le DNS.

    nom d'ordinateur ---> adresse IP

    Par exemple, sur votre ordinateur, tapez pinguez ce site internet www.webmaster-bretagne.info (en ligne de commande, dans une fenêtre MS-Do sous PC, ou via les outils dédiés comme l'Utilitaire de réseau sur MAC...), vous pourrez connaître instantanément l'adresse IP de ce site...

     

    Ping du site "Webmaster-Bretagne.info" pour connaîter son adresse IP

     

    Cependant, dans le détail, le DNS a 3 significations distinctes:

    • DNS : Domain Name Server, c'est à dire un serveur de nom (une machine sur laquelle tourne un service DNS).
    • DNS désigne aussi le système constitué par l'ensemble des serveurs de noms de la planète. Ces serveurs s'échangent leurs répertoire de proche en proche à intervalles réguliers.
    • DNS : Domaine Name Service est un protocole (plus de détails... )

    Noms d'hôtes

    Aux origines du protocole TCP/IP, étant donné que les réseaux étaient très peu étendus ou autrement dit que le nombre d'ordinateurs connectés à un même réseau était raisonnable. Les administrateurs de réseau informatique créaient des fichiers appelés tables de conversion manuelle. Ces tables de conversion manuelle étaient des fichiers séquentiels, généralement nommés hosts ou hosts.txt, associant sur chaque ligne l'adresse IP de la machine et le nom littéral associé, appelé nom d'hôte. C'était encore du bricolage mais cela suffisait encore


    Introduction au Domain Name System

    Le système précédent de tables de conversion nécessitait néanmoins la mise à jour manuelle des tables de tous les ordinateurs en cas d'ajout ou de modification d'un nom de machine. Ainsi, avec l'explosion de la taille des réseaux, et de leur interconnexion, il a fallu mettre en place un système de gestion des noms hiérarchisé et plus facilement administrable. Le système nommé Domain Name System (DNS), traduisez Système de nom de domaine, a été mis au point en novembre 1983 par Paul Mockapetris (RFC 882 et RFC 883), puis révisé en 1987 dans les RFCs 1034 et 1035. Le DNS a fait l'objet depuis de nombreuses RFCs.

    Ce système propose :

    • un espace de noms hiérarchique permettant de garantir l'unicité d'un nom dans une structure arborescente, à la manière des systèmes de fichiers d'Unix.
    • un système de serveurs distribués permettant de rendre disponible l'espace de noms.
    • un système de clients permettant de « résoudre » les noms de domaines, c'est-à-dire interroger les serveurs afin de connaître l'adresse IP correspondant à un nom.

    L'espace de noms

    La structuration du système DNS s'appuie sur une structure arborescente dans laquelle sont définis des domaines de niveau supérieurs (appelés TLD, pour Top Level Domains), rattachés à un nœud racine représenté par un point.

    Arborescence du Domain Name System

    On appelle « nom de domaine » chaque nœud de l'arbre. Chaque nœud possède une étiquette (en anglais, « label ») d'une longueur maximale de 63 caractères. L'ensemble des noms de domaine constitue ainsi un arbre inversé où chaque nœud est séparé du suivant par un point (« . »).

    L'extrémité d'une branche est appelée hôte, et correspond à une machine ou une entité du réseau. Le nom d'hôte qui lui est attribué doit être unique dans le domaine considéré, ou le cas échéant dans le sous-domaine. A titre d'exemple le serveur web d'un domaine porte ainsi généralement le nom www.

    Le mot « domaine » correspond formellement au suffixe d'un nom de domaine, c'est-à-dire l'ensemble des étiquettes de nœuds d'une arborescence, à l'exception de l'hôte.

    Le nom absolu correspondant à l'ensemble des étiquettes des nœuds d'une arborescence, séparées par des points, et terminé par un point final, est appelé adresse FQDN (Fully Qualified Domain Name, soit Nom de Domaine Totalement Qualifié). La profondeur maximale de l'arborescence est de 127 niveaux et la longueur maximale d'un nom FQDN est de 255 caractères. L'adresse FQDN permet de repérer de façon unique une machine sur le réseau des réseaux. Ainsi www.webmaster-bretagne.info représente une adresse FQDN.


    Les serveurs de noms

    Les machines appelées serveurs de nom de domaine permettent d'établir la correspondance entre le nom de domaine et l'adresse IP des machines d'un réseau.

    Chaque domaine possède un serveur de noms de domaines, appelé « serveur de noms primaire » (primary domain name server), ainsi qu'un serveur de noms secondaire (secondary domaine name server), permettant de prendre le relais du serveur de noms primaire en cas d'indisponibilité.

    Chaque serveur de nom est déclaré dans à un serveur de nom de domaine de niveau immédiatement supérieur, ce qui permet implicitement une délégation d'autorité sur les domaines. Le système de nom est une architecture distribuée, où chaque entité est responsable de la gestion de son nom de domaine. Il n'existe donc pas d'organisme ayant à charge la gestion de l'ensemble des noms de domaines.

    Les serveurs correspondant aux domaines de plus haut niveau (TLD) sont appelés « serveurs de noms racine ».

    Il en existe treize, répartis sur la planète, possédant les noms « a.root-servers.net » à « m.root-servers.net ».

    Un serveur de noms définit une zone, c'est-à-dire un ensemble de domaines sur lequel le serveur a autorité. Le système de noms de domaine est transparent pour l'utilisateur, néanmoins il ne faut pas oublier les points suivants :

    • Chaque ordinateur doit être configuré avec l'adresse d'une machine capable de transformer n'importe quel nom en une adresse IP. Cette machine est appelée Domain Name Server. Pas de panique : lorsque vous vous connectez à internet, le fournisseur d'accès va automatiquement modifier vos paramètres réseau pour vous mettre à disposition ces serveurs de noms.
    • L'adresse IP d'un second Domain Name Server (secondary Domain Name Server) doit également être définie : le serveur de noms secondaire peut relayer le serveur de noms primaire en cas de dysfonctionnement.

    Le serveur le plus répandu s'appelle BIND (Berkeley Internet Name Domain). Il s'agit d'un logiciel libre disponible sous les systèmes UNIX, développé initialement par l'université de Berkeley en Californie et désormais maintenu par l'ISC (Internet Systems Consortium).

    La salle des serveurs

    Résolution de noms de domaine

    Le mécanisme consistant à trouver l'adresse IP correspondant au nom d'un hôte est appelé « résolution de nom de domaine ». L'application permettant de réaliser cette opération (généralement intégrée au système d'exploitation) est appelée « résolveur » (en anglais « resolver »).

    Lorsqu'une application souhaite se connecter à un hôte connu par son nom de domaine (par exemple « www.webmaster-bretagne.info »), celle-ci va interroger un serveur de noms défini dans sa configuration réseau. Chaque machine connectée au réseau possède en effet dans sa configuration les adresses IP de deux serveurs de noms de son fournisseur d'accès.

    Une requête est ainsi envoyée au premier serveur de noms (appelé « serveur de nom primaire »). Si celui-ci possède l'enregistrement dans son cache, il l'envoie à l'application, dans le cas contraire il interroge un serveur racine (dans notre cas un serveur racine correspondant au TLD « .net »). Le serveur de nom racine renvoie une liste de serveurs de noms faisant autorité sur le domaine (dans le cas présent les adresses IP des serveurs de noms primaire et secondaire de webmaster-bretagne.info).

    Le serveur de noms primaire faisant autorité sur le domaine va alors être interrogé et retourner l'enregistrement correspondant à l'hôte sur le domaine (dans notre cas www).


    Types d'enregistrements

    Un DNS est une base de données répartie contenant des enregistrements, appelés RR (Resource Records), concernant les noms de domaines. Seules sont concernées par la lecture des informations ci-dessous les personnes responsables de l'administration d'un domaine, le fonctionnement des serveurs de noms étant totalement transparent pour les utilisateurs.

    En raison du système de cache permettant au système DNS d'être réparti, les enregistrements de chaque domaine possèdent une durée de vie, appelée TTL (Time To Live, traduisez espérance de vie), permettant aux serveurs intermédiaires de connaître la date de péremption des informations et ainsi savoir s'il est nécessaire ou non de la revérifier.

    D'une manière générale, un enregistrement DNS agrège les informations suivantes :

     

    Nom de domaine (FQDN)

    TTL

    Type

    Classe

    RData

    www.webmaster-bretagne.info.

    3600

    A

    IN

    163.5.255.85

     

    • Nom de domaine : le nom de domaine doit être un nom FQDN, c'est-à-dire être terminé par un point. Si le point est omis, le nom de domaine est relatif, c'est-à-dire que le nom de domaine principal suffixera le domaine saisi ;
    • Type : une valeur sur 16 bits spécifiant le type de ressource décrit par l'enregistrement. Le type de ressource peut être un des suivants :
      • A : il s'agit du type de base établissant la correspondance entre un nom canonique et une adresse IP. Par ailleurs il peut exister plusieurs enregistrements A, correspondant aux différentes machines du réseau (serveurs).
      • CNAME (Canonical Name) : il permet de faire correspondre un alias au nom canonique. Il est particulièrement utile pour fournir des noms alternatifs correspondant aux différents services d'une même machine.
      • HINFO : il s'agit d'un champ uniquement descriptif permettant de décrire notamment le matériel (CPU) et le système d'exploitation (OS) d'un hôte. Il est généralement conseillé de ne pas le renseigner afin de ne pas fournir d'éléments d'informations pouvant se révéler utiles pour des pirates informatiques.
      • MX (Mail eXchange) : correspond au serveur de gestion du courrier. Lorsqu'un utilisateur envoie un courrier électronique à une adresse (utilisateur@domaine), le serveur de courrier sortant interroge le serveur de nom ayant autorité sur le domaine afin d'obtenir l'enregistrement MX. Il peut exister plusieurs MX par domaine, afin de fournir une redondance en cas de panne du serveur de messagerie principal. Ainsi l'enregistrement MX permet de définir une priorité avec une valeur pouvant aller de 0 à 65 535 :

        www.webmaster-bretagne.info. IN MX 10 mail.webmaster-bretagne.info
      • NS : correspond au serveur de noms ayant autorité sur le domaine.
      • PTR : un pointeur vers une autre partie de l'espace de noms de domaines.
      • SOA (Start Of Authority) : le champ SOA permet de décrire le serveur de nom ayant autorité sur la zone, ainsi que l'adresse électronique du contact technique (dont le caractère « @ » est remplacé par un point).
    • Classe : la classe peut être soit IN (correspondant aux protocoles d'internet, il s'agit donc du système utilisé dans notre cas), soit CH (pour le système qualifié de chaotique) ;
    • RDATA : il s'agit des données correspondant à l'enregistrement. Voici les informations attendues selon le type d'enregistrement :
      • A : une adresse IP sur 32 bits ;
      • CNAME : un nom de domaine ;
      • MX : une valeur de priorité sur 16 bits, suivi d'un nom d'hôte ;
      • NS : un nom d'hôte ;
      • PTR : un nom de domaine ;
      • SOA : plusieurs champs.

    Le système de gestion de noms Dns est efficace et unificateur.
    De plus, comme tous les systèmes cruciaux d'Internet,
    il y a au moins une implémentation efficace et gratuite.
    C'est portable et très complet.

    _SebF sur FramIp


    En savoir plus :

    Plus d'infos sur le site de l'ICANN

    ICANN
    L'article de Wikipedia : « Domaine de premier niveau »

    Et plus loin avec le fichier « HOST » sous PC Windows, Linux ou Mac : https://www.wenovio.com/2022/02/08/comment-modifier-le-fichier-hosts-sous-windows-mac-os-et-linux/

    A propos des « DNS menteurs » : https://blog.genma.fr/?Les-DNS-menteurs


  • Le métier de webmaster / intégrateur

    Un métier en plein boom !

     

    Se connecter à internet, c'est y rencontrer des centaines de gens
    avec qui vous n'auriez jamais eu envie d'avoir quelque rapport que ce soit.

    Dave Barry

    Voici donc quelques informations pratiques sur ce métier qui attire du monde tout en étant porteur et qui s'apprend aussi dans les grandes écoles que sur le tas à la maison...

    webmaster / intégrateur

    Intégrateur HTML, Développeur front office, Développeur front-end

    L'intégrateur Web est chargé de traduire et de transposer les maquettes fournies par l'équipe graphique dans un langage informatique : le HTML.

    Il compose la mise en page statique du site Web en y intégrant les éléments des maquettes graphiques : textes, sons, images.

    Il participe à la qualité du site, dans le respect des normes d'accessibilité, de référencement et d'ergonomie.

    L'intégrateur Web peut exercer dans une agence web, en tant que travailleur indépendant ou directement chez le client.


    Fiche métier diffusée par la Délégation aux usages de l'Internet (DUI)

    Le poste d'intégrateur

    L'intégrateur web est chargé de produire, traduire puis transposer les maquettes fournies par l'équipe graphique en langage informatique. Son rôle consiste à composer la mise en page statique d'un site web en y assemblant tous les éléments des maquettes graphiques (textes, images, sons) dans le respect des normes et des standards. Pour mettre en page le site web, l'intégrateur web s'appuie sur le langage informatique HTML (Hyper Text Mark up Language).

    A ce titre, l'intégrateur web est en charge de :

    • La découpe, le montage et l'intégration des pages en HTML/CSS, XHTML
    • La cohérence entre les pages codées en HTML et les maquettes graphiques
    • Le respect des standards web (Norme W3C, normes d'accessibilité)
    • La compatibilité entre les navigateurs (Firefox, Internet Explorer, Safari, Chrome, Opera, iCab...)
    • L'intégration des contenus
    • L'intégration des effets graphiques

    De façon complémentaire, il participe à :

    • L'architecture de l'information au sein du site
    • La conception des éléments graphiques du site
    • L'optimisation de l'accessibilité du site
    • La mise en place des optimisations techniques propres au référencement

    Missions

    Pièce maîtresse de la réalisation de tout site web, l'intégrateur web collabore au quotidien avec l'équipe créative, les développeurs et les chefs de projet.

    Il est le garant du respect des spécifications techniques et du design. L'intégrateur web est souvent amené à travailler sur plusieurs projets en même temps. A ce compte, il doit faire preuve d'adaptabilité, de rigueur et d'organisation. Il participe, par son expertise, à la qualité globale du site, dans le respect des normes d'accessibilité, de référencement et d'ergonomie.

    Outre une bonne maitrise du langage HTML, sa mission requiert donc une bonne connaissance des problématiques de graphisme, d'ergonomie et de référencement d'un site web.


    Domaines et périmètre d'intervention

    L'intégrateur web travaille principalement dans deux types d'environnements : les agences Web et les Sociétés de Services en Ingénierie Informatique (SSII). Il est directement rattaché au chef de projet (qui dépend lui-même du directeur de l'agence web ou de la SSII). Le plus souvent, il est associé à la phase de réflexion technique qui précède le début du développement.

    En fonction de son expérience et de ses compétences, mais aussi de la taille des sites à créer, l'intégrateur aura des attributions plus ou moins larges : de la simple exécution jusqu'à des interventions sur l'ergonomie ou le design du site. Il peut aussi être amené à assister les développeurs et les infographistes au cours du développement en les conseillant en matière de format, de taille des fichiers ou encore de compression.

    Activité et tâches

    Activité 1 Découpage, montage et intégration des pages
    Tâches Découper chaque zone partir des maquettes réalisées par les graphistes :
      · Découpage de textes · Découpage d'images · Découpage de sons · Découpage de vidéos
      Assembler / Structurer les différentes zones :
      · Assemblage de textes · Assemblage d'images · Assemblage de sons · Assemblage de vidéos
      Traduire les différentes zones en langage web :
      · XHTML / HTML · CSS

     

    Activité 2 Veiller au respect des norme
    Tâches Respect des normes d'accessibilité :
      · W3C
      Respect des normes de référencement :
      · Balises META · Renseigner la balise ALT des images · Renseigner les TITLE des liens

    Respect des principes d'ergonomie

    Activité 3 Compatibilité entre les différents navigateurs
    Tâches Vérifier l'affichage du site sur les navigateurs les plus utilisés :
      · Firefox · Internet · Explorer · Chrome · Safari · Opéra
      Vérifier la cohérence avec les maquettes graphiques fournies :
      · Place exacte des éléments

    Intégration des contenus

    Activité 4 Intégration des contenus
    Tâches Intégrer les différents contenus :
      · Directement dans le code HTML
    ou
    · Via un CMS (Content Management System) : Joomla, Worpress, SPIP...
      Intégrer tous les éléments de contenu :
      · Textes · Images · Vidéos · Sons

    Intégration des effets graphiques

    Activité 5 Intégration des effets graphiques
    Tâches Transcrire les effets graphiques en langage web :
      · JavaScript · jQuery · CSS3

    Intégration des contenus pour le référencement

    Activité 6 Intégrer les balises METAS pour chaque page
    Tâches · TITLE · Description · Keyword
      Mettre une balise ALT sur chaque image du site Intégrer les titres des liens

    Projet web en cours...

    Gestion du projet

    Compréhension des contraintes du projet

    · Délais · Budget · Spécificités propres au client et/ou au projet

    Connaissance des règles et normes applicables sur le web

    · Accessibilité · Ergonomie · Référencement

    Connaissances informatiques

    · Méthodes, normes, langages et outils de développement · Langages de programmation web · Environnement de développement · Culture générale informatique · Environnement web et XML

    Maîtrise des langages et des technologies de publication du web

    · XHTML / HTML · JavaScript · AJAX · XML · jQuery · CSS3

    Maîtrise opérationnelle des outils suivants

    · CMS (Content Management System) · Editeurs de code

    Utilisation de logiciels spécifiques

    · Traitement d'images et des logos vectoriels


    Qualités requises

    Rigueur

    · Sens du détail · Respect des normes

    Autonomie

    · Respect des délais · Rapidité d'exécution

    Capacités d'adaptation

    · Polyvalence · Force de proposition · Compréhension des métiers des autres membres de l'équipe

    Capacités à travailler en équipe

    · Écoute · Ouverture aux autres · Goût pour l'échange

    Veille technologique

    · Langages · Méthodes d'intégration · Nouveaux navigateurs et pourcentage d'utilisateurs

    Cette fiche métier Intégrateur Web est mise à disposition sur le site de l'ONISEP


    Perspectives

    Internet n'est pas un espace de liberté, c'est un espace marchand.
    Aujourd'hui, ceux qui gagnent de l'argent, ce sont les fournisseurs d'accès, pas les journaux.

    Nicolas BRIMO

     

    Le métier tend à se complexifier et à faire intervenir de plus en plus la technique (site responsive et mobile-friendly, animations et interactivité croissante avec l'internaute qui se fait profiler) et il est dans l'intérêt du webmaster / intégrateur à se spécialiser plutôt que de rester trop généraliste.

     

    L'émergence du web mobile et les techniques associées au responsive web design (RWD) ont contribué à une mutation de notre métier d'intégrateur HTML/CSS. De plus en plus, nous constatons une spécialisation et nous ne pouvons plus nous contenter d'être simplement intégrateur. Thomas

    Thomas Zilliox

     

    D'un autre côté, même si l'on connait tous les majors du net et les tendances mainstream, et que les principaux acteurs tendent à concentrer entre leurs mains l'essentiel du trafic mondial, il faut bien savoir que le marché de proximité reste accessible à tout webmaster qui connaît son métier et comprend les besoins de ses clients qui sont pour la très grosse majorité des PME/PMI ou des associations et qui souvent se contentent d'un site au goût du jour, facilement administrable et qui leur permet de toucher leurs cibles les plus proches... Alors, tout reste ouvert !


    En savoir plus :

    La fiche ONISEP : Intégrateur/trice Web

    L'article sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9grateur_web

    Des ressources : www.infowebmaster.fr

    L'incontournable : dicodunet.com

    Et un retour d'expérience de Vanessa I. : "Le recrutement dans le monde du web"


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